
La propreté est indispensable dans tous les secteurs d’activité. Elle contribue non seulement à l’image des lieux, mais aussi à l’hygiène, à la sécurité et au bien-être des usagers. Les métiers de la propreté impliquent une grande diversité de techniques et d’environnements (tertiaire, santé, industrie, commerce, enseignement…) qui exposent les professionnels à divers risques qu’il est important d’identifier et de prévenir.
Les métiers de la propreté
Le secteur de la propreté est particulièrement présent dans les immeubles de bureaux, les établissements de santé, les industries, les commerces et les établissements scolaires. Selon la Fédération des Entreprises de Propreté, d’Hygiène et Services Associés (FEP), on dénombre environ 15 000 entreprises de propreté en France, employant près de 600 000 professionnels. Les agents de propreté peuvent intervenir dans des conditions très variables : de jour ou de nuit, sur des sites occupés ou non, avec des matériels manuels ou automatisés.
Les risques associés à ces métiers
Les agents sont exposés à plusieurs types de risques, dont certains peuvent impacter leur santé sur le long terme. Les risques musculosquelettiques, aussi appelés TMS, représentent la majorité des maladies professionnelles. Cela est souvent dû à un manque de performance des matériels utilisés, à une répétition de gestes techniques ou à une mauvaise ergonomie.
On retrouve également d’autres types de risques :
- Le risque chimique : L’exposition répétée ou le non-respect des consignes d’utilisation peuvent provoquer des troubles respiratoires, des allergies et intoxications.
- Le risque de chute, notamment dans les escaliers ou de glissade sur des sols mouillés.
- Le risque routier : Les déplacements entre les différents sites d’intervention exposent les agents à des risques d’accident, surtout en cas de fatigue ou de précipitation.
- Le risque machine : L’utilisation de monobrosses, autolaveuses par exemple peut entraîner des blessures, voire des accidents graves.
Les bonnes pratiques de prévention
Pour éviter les accidents, il faut définir des objectifs. Cela passe par l’identification des salissures à nettoyer, des surfaces et de la fréquence des opérations à mener. Même si les intoxications et allergies représentent un faible pourcentage des maladies professionnelles, il convient d’utiliser des produits moins nocifs. La fourniture d’EPI adaptés, la formation des salariés aux différents modes opératoires ainsi qu’à la lecture des étiquettes des produits utilisés sont également à mettre en place.
Pour la prévention du risque routier et risque machine, de bonnes pratiques sont à envisager. Il peut s’agir de la préparation d’itinéraires, d’un bon entretien des véhicules ou encore d’une formation aux machines à commandes numériques. Établir des protocoles clairs est indispensable afin de garantir un nettoyage efficace et sûr pour les équipes.